8 juil. 2012

Sur le journal

J'ai été mise sur le journal Touraine, la Nouvelle République.
Une journaliste est venue au magasin à Tours et elle a écrit sur moi.

Je lui ai raconté ma vie jusqu'à aujourd'hui. Déjà 2 ans ou encore 2 ans en France
dit-on.
Pour rester en étranger, on est obligé d'avoir l'objet, sinon on perd soi-même. Moi, c'est un rêve d'ouvrir un magasin de bento. Ça me soutient et ça me donne l'objet d'être la. Après avoir eu ce rêve, ma vie est devenue plus facile. Bien sur, j'ai encore beaucoup beaucoup de difficulté pour réaliser ce rêve mais je fais justement mais maximum ce que je dois faire.

J'ai peur mon avenir, donc je bouge. J'ai peur d'arrêter.
Maintenant je suis en vacance à Nice mais je préfère travailler;-) Si j'ai beaucoup de temps libre, je réfléchis trop et ça me donne la peur.
Mais je suis contente de trouver mon rêve et de le développer.

J'ai dit officiellement mon rêve, il faut le réaliser alors!!!


La Nouvelle République
Indre-et-Loire- Tours - La fuye-velpeau

Maho et son super-patron

07/07/2012 05:31 
   Sourires et émotion pour ce dernier jour à la charcuterie-traiteur.
Sourires et émotion pour ce dernier jour à la charcuterie-traiteur.
Samedi dernier, c'était le dernier jour à la charcuterie-traiteur de Bernard Beauchet, rue du Rempart, pour la jeune Maho Nakagawa, venue du Japon.
Arrivée en France en 2010, elle a tout de suite su que c'était là qu'elle voulait vivre, et plutôt au soleil d'ailleurs, puisque ses projets devraient la voir s'installer à Nice dans quelque temps. Arrivée sans parler français et après une expérience dans la comptabilité dans son pays, elle veut ouvrir sa boutique de bentos en France. Mais pas question pour elle d'amateurisme, il lui faut une vraie formation et des diplômes ! C'est ainsi qu'elle a travaillé en boulangerie avant d'arriver chez Bernard Beauchet pour passer ces jours derniers le CAP de charcutier-traiteur avec la chambre de métiers.
Un sourire, une bonne humeur qui ont réchauffé pendant sept mois le laboratoire et la boutique, auprès de celui qu'elle nomme « mon super-patron » dans un photomontage réalisé pour fêter son départ et dans lequel elle a un petit mot pour chacun de ses collègues.
Un patron qui se dit « sidéré de l'avoir vue s'adapter, être très à l'aise avec ses nouvelles fonctions et avec une discipline de travail et une rigueur étonnantes ».
Prochaine étape pour compléter sa formation : la prestigieuse école de pâtisserie Ferrandi à Paris (200 candidatures pour 24 places).
Elle promet de n'oublier ni la Touraine, ni le quartier, ni surtout ses collègues et ses super-patrons.

 

2 commentaires:

  1. Bel article et un rêve très beau. J'espère pour vous qu'il se réalisera très vite.
    Sabine

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    1. Merci Sabine!! Moi aussi j'espere fort que je le realiserai....;)

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